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Histoire et patrimoine

Le nom de Pluzunet est composé de deux parties. L’une de PLU venant de PLOU (plebs en latin) et l’autre du nom de Saint UNET (ou Dunet), venu semble-t-il d’Irlande au VIème siècle (Saint Idunet ne semble donc pas être éponyme de Pluzunet :  » Au XVIème siècle, un recteur soucieux de glorifier sa paroisse et son saint fondateur confondait St Unet et St Idunet « ). 

Pluzunet est une ancienne paroisse  qui englobait autrefois le territoire de Tonquédec. L’église de Pluzunet (Ploedunet) est mentionnée dès 1330, dans le procès de canonisation de Saint-Yves.

On rencontre dès le XIIIème siècle le nom de Coatnizan, ancienne forteresse féodale . Les armes de Pluzunet sont d’or à une divise de sable et une vergette d’azur brochant sur la divise, à une étaie d’argent brochant sur le tout.

L’ancienne paroisse de Pluzunet dépendait de l’évêché de Tréguier, de la subdélégation et du ressort de Lannion. Durant la Révolution, la paroisse de Pluzunet dépendait du doyenné de Plouaret. Pluzunet élit sa première municipalité le 10 mars 1790.

On rencontre les appellations suivantes : Ploedunet (vers 1330), Ploezunet (en 1371), Ploenniet (en 1389), Ploezunet (fin XIVème siècle, en 1427, en 1442), Pluzunet (en 1486).

(source Wikipédia)

LA CHAPELLE DU LOC

En 1730 en labourant le champ où s’élève maintenant la chapelle, un paysan découvrit une statue de la Vierge. Cette découverte fit grande impression. Il fut décidé d’édifier en ce lieu une chapelle qui serait dédiée à la Sainte Vierge sous le titre l’Assomption. Elle fut construite, vraisemblablement entre 1736 et 1737. Dans les années suivantes, elle fut par deux fois démolie puis réédifiée, pour être finalement construite en 1764 telle qu’elle est encore de nos jours. La bénédiction de la Chapelle et de sa cloche ont eu lieu en 1738. Chaque année le  a lieu le pardon du Loc. Pendant de nombreuses années, un fest-noz de renom se déroula chaque 14 aout sur ce site.

L’EGLISE SAINT-PIERRE

Elle est dite paroissiale dès 1369. À cette époque elle était beaucoup plus petite et ne sera agrandie qu’à la fin du xviie siècle grâce à Charles de Boiséon, Seigneur Marquis de Coatnizan. En très mauvais état au début du xvie siècle certaines parties en ruines menaçant, il fut décidé de la rénover et de l’agrandir entre 1747 et 1849 avec réemploi de matériaux anciens en particulier quatre piliers du xive siècle, des remplages flamboyants et un chapiteau portant la date de 1628. Un très beau jeu d’orgues fut hélas endommagé durant la révolution puis détruit en 1814. Dans la nef, à droite, on remarquera une croix en bois du xiie siècle.

MARC’HARIT FULUP

Marguerite Le Philippe (ou Marcharit Fulup, la « Dernière Cigale bretonne »), naquit à Pluzunet le 12 août 1837, au village de Coatnizan. Son père, Yves Le Philippe était né à Coatrèven en 1801. Tailleur d’habits, il avait épousé Yvonne Le Maillot qui possédait elle-même un répertoire de « gwerziou » ou chants historique et de « soniou » ou chants d’amour, lyriques ou satiriques. Marc’harit Fulup, avait épousé René Salaün, plus jeune qu’elle de 15 ans et de leur union naquirent deux enfants décédés en bas-âge. Après leur mariage, ils allèrent habiter à Rigoriou, près de Pont-arc’lan ; puis ils déménagèrent pour aller au village de saint Idunet en Pluzunet. Fileuse à la quenouille (principalement en hiver), elle accomplissait des pèlerinages par procuration, et au cours de ses voyages en Bretagne, elle recueillait des contes et des chansons populaires en breton. Elle mourut le 14 janvier 1909 et sa statue, œuvre du statuaire Hernot, située sur la place du bourg de Pluzunet, fut inaugurée le 11 septembre 1910. Marc’harit Fulup fut « pèlerine par procuration », profession peu connue qui consiste à accomplir des pèlerinages pour des malades qui ne peuvent se déplacer. Au cours de ses voyages dans tous les coins mystérieux de la Bretagne, elle apprit encore de nouvelles chansons, et Luzel, ami de Renan et ardent folkloriste breton, trouva en elle un recueil précieux qui « contenait » cent cinquante contes merveilleux et près de trois cents vieilles chansons et complaintes. Plusieurs discours en breton ont été prononcés à l’inauguration du monuments;

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